Η ομιλία πραγματοποιήθηκε στο Παρίσι, κατά τη διάρκεια της διαδήλωσης με αφορμή την επέτειο για την 25η Μαρτίου...
"Μετά από οκτώ χρόνια μέτρων λιτότητος που επιβλήθηκαν από την Ε.Ε, η Ελλάδα -κράτος μέλος αυτής της Ένωσης- είναι σήμερα ένα κράτος κατεστραμμένο. Όταν άρχισε το δήθεν πρόγραμμα σωτηρίας της Ελλάδος, το δημόσιο χρέος ήταν περίπου 124% σε ποσοστό ΑΕΠ και σήμερα μετά από καταστροφικά προγράμματα αναδιάρθρωσης, έχει φθάσει στο 185%.
Ο Ελληνικός πληθυσμός εξαλείφεται. Μια σιωπηλή γενοκτονία πραγματοποιείται. Πριν από την κρίση ο ετήσιος αριθμός θανάτων στην Ελλάδα ήταν περίπου 60.000. Σύμφωνα με τις επίσημες στατιστικές της Ελλάδος, o αριθμός αυτός το 2017 ανήλθε στα 123.700, σχεδόν το διπλάσιο του 2009. Αυτό είναι το αποτέλεσμα της διάλυσης του Εθνικού Συστήματος Υγείας, της μείωσης των μισθών και των συντάξεων, της αύξησης των αμέσων και εμμέσων φόρων, της φτώχειας, της έλλειψης θέρμανσης, της πείνας καθώς και της αύξησης του αριθμού των αυτοκτονιών. Μα αυτό που είναι ακόμα χειρότερο, είναι το γεγονός, οτι...
η Ε.Ε. και το ΔΝΤ, ενώ αναγνώρισαν τα λάθη τους, δεν κάνουν τίποτα να τα διορθώσουν.
η Ε.Ε. και το ΔΝΤ, ενώ αναγνώρισαν τα λάθη τους, δεν κάνουν τίποτα να τα διορθώσουν.
Η ανεργία, που ήταν 10% πριν από το 2009, αυξήθηκε στα 30%, ενώ η πραγματικότητα είναι διαφορετική γιατί φθάνει ως τα 60% και για τους κάτω από 25 νέους, ο αριθμός αυτός προσεγγίζει το 70%. 800.000 περίπου Έλληνες μετανάστευσαν στο εξωτερικό σε αναζήτηση εργασίας. Οι πλειστηριασμοί κυρίως κατοικιών για χρέη προς τράπεζες η προς το...
Η ΣΥΝΕΧΕΙΑ:>>> https://metopoeleftheriellada.blogspot.gr/2018/03/25.html
ΑΚΟΛΟΥΘΕΙ ΤΟ ΚΕΙΜΕΝΟ ΣΤΑ ΓΑΛΛΙΚΑ
Discours de la part du Front pour une Grèce libre
Apres huit ans de mesures d'austérité imposées par l’Union Européenne, la Grèce -pays membre de cette Union- est aujourd’hui un pays détruit. Quand on a commencé le programme soi-disant-de sauvetage de la Grèce la dette publique était à peu près le 124% du PIB et aujourd’hui, après les programmes de restructuration catastrophiques, elle arrive au 185% du PIB.
La population grecque est en voie d'extinction. Un génocide silencieux a lieu. Avant la crise, le nombre annuel des morts en Grèce était 60.000; l'année passée, d'après les statistiques officielles grecques, le chiffre était de 123.700, presque le double de celui de 2009. Ceci est le résultat du démantèlement du système national de santé, de la réduction de salaires et des retraites, de l'augmentation des impôts directs et indirects, du manque de chauffage, de la pauvreté, de la faim, ainsi que de l’augmentation du nombre des suicides etc. Mais ce qui est le pire et que l'UE et le FMI aient reconnu les erreurs qu'ils ont commises et malgré ça, ils ne font rien pour les corriger.
Le chômage, qui était de 10% avant 2009 a augmenté au 30% (chiffre officiel du Pôle Emploi grec), sachant que les chiffres réels sont le double, c'est à dire 60 %, et pour les jeunes de moins de 25 ans, taux réel touche le 70 %. A peu près 800.000 grecs ont émigré à l'étranger pour trouver du travail. Les mises aux enchères des résidences principales des gens pour des dettes vis-à-vis des banques ou du trésor public (qui n'est plus public) se font désormais par voie électronique dans le but de faciliter le vol de la propriété privée de la population grecque qui n’a plus les moyens de payer leurs impôts.
Nous sommes a peu près 4 millions et demi de personnes dans cette position. Malgré tout,le peuple réagit mais il est attaqué par la police.
L’UE critique les violations des droits de l'Homme aux pays tiers mais ça l'arrange d'ignorer les violations des droit de l’Homme en Europe, droits qui sont même censés être sauvegardés par le Traité Européen et, en particulier, par la Charte des droits fondamentaux, partie intégrale du dit Traité. Il s'git de violations des articles suivants: art. 1, sur le respect de la dignité humaine ; art.11, sur la liberté d’expression ; art.12 sur la liberté de réunion et d’association ; art.15, sur le droit du travail ; art.17, sur le droit de propriété ; art. 34, sur la sécurité sociale ; art. 35, sur la protection de la santé etc. Les dirigeants de l'UE sont complices à la violation des droits de l'Homme et ne font rien pour remédier la situation. Concernant le régime d'Athènes, celui-ci obéit servilement aux ordres de Bruxelles.
Depuis 2010, la Grèce a perdu, mieux dire, a vendu sa souveraineté nationale et aujourd'hui elle court le risque de perdre même sa souveraineté territoriale. La Grèce est traitée par ses, soit disant, alliés de l'UE, de manière pire qu'une colonie, car les colonies, elles au moins, jouissent de la protection militaire de leurs colonisateurs face aux dangers extérieurs. Ce qui n'est pas du tout le cas de la Grèce qui doit faire, elle seule, face à l'agressivité de la Turquie et au problème de l'irrédentisme de ses voisins du nord, notamment de Skopje (FYROM).
La Turquie continue sans cesse ses activités provocatrices contre la Grèce. Le dernier épisode était l’arrestation, le premier mars, de deux soldats grecs a la frontière nord-est avec l’excuse qu’ils étaient entrés dans le territoire turc. En ce moment, ils sont toujours en prison. Le 12 février un bateau de la marine turque a fait une collision avec un bateau de la marine grecque tandis qu'Erdogan, avec ses illusions de grandeur, parle des terres de l’empire Ottoman qui pourraient revenir sous sa domination. Il faut tenir en compte aussi des actes de piratage commis par la flotte navale turque qui a empêché le derrik italien d'arriver a la zone économique de Chypre pour explorer les gisements de gaz.
Plus que ça, la communauté internationale n'a pas condamné l’invasion turque de la Syrie,qui est aussi une violation du traite de Lausanne, ni le génocide du peuple kurde qui se fait actuellement là bas et, ce qui est très grave, même pas le lendemain de la chute de Afrin. Ce silence de la communauté internationale constitue un ferme encouragement vis-à-vis d'Ankara pour que celle-ci ouvre un deuxième front, celui contre la Grèce. Ce silence est d'autant plus condamnable que le génocide kurde se déroule actuellement en vue publique. Aujourd'hui, l’excuse que la communauté internationale avait évoqué lors du génocide de la population Armenienne (“on ne savait rien”) ne peut pas s'appliquer en aucun cas.
Quant à l’usage du terme « Macédoine » qui appartient à l'Hellénisme depuis 3000 ans, il est devenu pendant les derniers 35 années, un objet de marchandage entre les uns et les autres… Derrière la pression exercée aujourd’hui sur le régime d'Athènes, pour céder le nom « Macédoine » a nos voisins de Skopje (FYROM), il y a l’expansion continue de l’OTAN qui est momentanément arrêtée grâce à la Grèce qui y fait barrage parce qu'elle nie de céder ce nom qui historiquement lui appartient. Il faut signaler que cette insatiable expansion de l'OTAN dans la région est une violation des engagements assumés par les dirigeants de l’OTAN vis-à-vis de Gorbachov lors de la réunification des deux Allemagnes : un engagement qui assurait les soviétiques qu’il n’y aurait pas d'expansion de l’Otan en Europe de l'Est et de Sud-Est.
Mais condamner ce qui se passe, n’est pas suffisant.
Il faut réagir, les peuples européens, les français, les grecs,les Italiens, les espagnoles, tous les peuples doivent prendre la situation sous leur contrôle, pour sauver la souveraineté des États qui est en train de se perdre et devenir les garants du respect absolu des droits de l'Homme. La révolution grecque du 25 mars 1821 doit nous servir d'inspiration vers cette direction.
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